Les émissions wallonnes à la RTBF.

Dresséye:


Les émissions wallonnes à la RTBF

Se moque-t-on du contribuable wallon ?

 Des voix s'élèvent régulièrement contre la gestion des émissions wallonophones à la RTBF, surtout après la suppression successives de W-magazine (1995) et de Wallon-nous ancienne version (1997). Une réaction salutaire en a résulté une manifestation (la première manifestation en faveur de la langue wallonne) le 9 novembre 1997 à Liège.


Les reproches les plus fréquemment exprimés sont:

- La fréquence trop faible des émissions wallonophones par rapport aux normes en vigueur pour les langues régionales dans d'autres pays européens.

- L'absence de programmation ou les déprogrammations abusives avant 1998 de l'émission "wallons-nous". D'où impossible de prévoir un enregistrement vidéo.

- L'aspect bilingue français-wallon de l'émission. Surtout depuis la disparition de l'excellente émission entièrement en wallon "Radjoû". L'expérience montre que, dans le cas d'émissions bilingues, le quota d'utilisation du wallon par rapport au français chute inexorablement d'émission en émission.

- L'introduction à l'intérieur de l'émission de thèmes touristiques en français, dont on se demande le rapport avec la langue wallonne.

- La mauvaise foi manifeste des détracteurs qui disent que l'audience est limitée, sans aucun chiffre, et surtout sans "publicité" pour attirer le téléspectateur (aucun horaire fixe, utilisation de chaines locales, aucune préparation pour avoir vraiment de la wallonophonie).


Comint ki dji freu, si c'est mi k' åreut yåk a dire

Nos suggestions:

- Une émission plus courte, plus fréquente (une fois par semaine), programmée le même jour à la même heure, à un moment de grande écoute (du lundi au jeudi à 19H par exemple)

- Une émission où on parle exclusivement wallon.

- Une émission avec des invités de toutes les tranches d'âge, surtout des jeunes.

- Une émission où on parle en wallon d'une grande variétés de sujets, y compris politiques et internationaux et non pas seulement des sujets folkloristes, localistes et "wallono-wallons". Nous abordons ce genre de sujets dans notre revue Li Ranteule (5 EUR au compte 068-2204305-07 pour 4 numéros).

- Une émission préparée, où le texte des conversations a été amélioré par un spécialiste de la langue wallonne ouvert sur le walon did dimwin (wallon moderne). Nous pouvons vous trouver cet oiseau rare, qui peut intervenir comme prestataire de service indépendant auprès de la RTBF. Ce choix est rendu nécessaire par l'appauvrissement et la francisation inexorable de la langue wallonne chez les locuteurs actuels. Avec un connaisseur orienté vers le wallon rénové, on pourra faire s'exprimer des jeunes qui ne peuvent pas répondre en wallon sans préparation.

- Une émission sous-titrée en français pour sa compréhension auprès des non wallonophones et l'amélioration de la connaissance du wallon par les wallonophones. Un modèle de réalisation de ce genre est la pièce Sadi Hozète de Albert Maquet (RTBF Liège, 1996).

- La création d'un "climat wallonophone" autour de l'émission: accueil des invités en wallon, staff technique sensibilisé à l'utilisation du wallon hors de l'écran.


C'est nén l' tot; i fåreut, eto:

Mesures accompagnatrices au niveau de l'ensemble des émissions RTBF.

Il faudrait penser également:

Si vous voulez voir les possibilités d'expression en wallon, erfijhoz ene djirete so nosse wêbe.


La régionalisation de la production radio et télévisée en langue wallonne: un avantage ou un inconvénient ?

par Lucien Mahin.

 La notion de proximité est un avantage (les gens entendent leur accent) mais aussi un énorme inconvénient:


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